Trierweiler lĂšve le voile sur sa relation avec Bardella (Page 1 ) | July 6, 2024
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Le paysage politique français vient d’ĂȘtre secouĂ© par les rĂ©sultats des Ă©lections lĂ©gislatives, avec une percĂ©e spectaculaire du Rassemblement national. Alors que les commentaires et analyses fusent de toutes parts, une voix s’élĂšve pour exprimer son inquiĂ©tude quant Ă  l’ascension fulgurante de Jordan Bardella, le jeune leader du parti d’extrĂȘme droite.

ValĂ©rie Trierweiler, journaliste et ancienne PremiĂšre dame, n’a pas mĂąchĂ© ses mots au micro de RTL ce dimanche 30 juin. Quelques heures seulement aprĂšs l’annonce des rĂ©sultats, elle a partagĂ© ses rĂ©serves sur le parcours et l’expĂ©rience du prĂ©sident du Rassemblement national, remettant en question sa capacitĂ© Ă  diriger le pays.

UN SUCCÈS ÉLECTORAL QUI SOULÈVE DES QUESTIONS

Avec un score impressionnant de 29,25%, le Rassemblement national s’est hissĂ© en tĂȘte des suffrages, bouleversant l’échiquier politique traditionnel. Les experts s’accordent Ă  dire que ce succĂšs est en partie dĂ» Ă  un changement d’image du parti, qui a su sĂ©duire un Ă©lectorat plus large.

Cependant, ValĂ©rie Trierweiler ne cache pas son Ă©tonnement face Ă  cette situation. Elle s’interroge ouvertement sur la confiance accordĂ©e Ă  un jeune homme de 28 ans, dont l’expĂ©rience politique et professionnelle lui semble limitĂ©e. « Comment peut-on faire confiance Ă  un jeune de 28 ans qui n’a pas fait d’études, qui n’a jamais travaillĂ© et qui ne sait rien faire en dehors de ses fiches ? », s’insurge-t-elle sur les ondes de RTL.

L’OMBRE DE CHIRAC PLANE SUR LE DÉBAT

La comparaison entre Jordan Bardella et Jacques Chirac, avancĂ©e par Carl Meus, rĂ©dacteur en chef du Figaro Magazine, ne convainc pas l’ancienne compagne de François Hollande. Elle souligne que, hormis une certaine ressemblance physique, les parcours des deux hommes sont radicalement diffĂ©rents. « Chirac avait fait l’ENA, il avait fait du terrain, il avait des fiches aussi, mais enfin bon. (
) Il connaissait la France, je ne suis pas sĂ»r que ce soit le cas de Jordan Bardella », argumente-t-elle.

Cette mise en perspective historique soulĂšve une question cruciale : l’expĂ©rience est-elle un critĂšre dĂ©terminant pour diriger un pays ? ValĂ©rie Trierweiler semble le penser, allant jusqu’à prĂ©dire une possible dĂ©ception des Ă©lecteurs si le prĂ©sident du Rassemblement national venait Ă  accĂ©der au poste de Premier ministre.

UN SÉISME POLITIQUE AUX MULTIPLES RÉPERCUSSIONS

La dissolution de l’AssemblĂ©e nationale annoncĂ©e par Emmanuel Macron le 9 juin dernier a ajoutĂ© une couche supplĂ©mentaire de complexitĂ© Ă  la situation politique. InvitĂ©e sur RTL ce jour-lĂ , ValĂ©rie Trierweiler n’avait pas cachĂ© sa stupĂ©faction face Ă  cette dĂ©cision prĂ©sidentielle. « C’est quand mĂȘme assez stupĂ©fiant, moi, je n’en reviens pas qu’il prenne ce risque », avait-elle dĂ©clarĂ©.

L’ancienne PremiĂšre dame Ă©tablit un lien direct entre la montĂ©e en puissance du Rassemblement national et ce qu’elle appelle le « macronisme ». Selon elle, l’exaspĂ©ration des Français face Ă  la politique menĂ©e par le prĂ©sident sortant explique en grande partie ce basculement Ă©lectoral.

DES ÉCHOS DU PASSÉ QUI RÉSONNENT

Dans son analyse, ValĂ©rie Trierweiler n’hĂ©site pas Ă  faire des parallĂšles avec des Ă©pisodes politiques antĂ©rieurs. Elle compare la dĂ©cision d’Emmanuel Macron Ă  celle de Lionel Jospin en 2002, lorsqu’il avait dĂ©clarĂ© : « Puisque vous ne m’aimez plus, je m’en vais ». Elle Ă©voque Ă©galement le choix de François Hollande de ne pas se reprĂ©senter en 2017, faute de soutien suffisant dans les sondages.

Ces comparaisons historiques soulignent la complexitĂ© de la situation actuelle et les dĂ©fis auxquels font face les dirigeants politiques français. Alors que le paysage politique se recompose, les interrogations sur l’avenir du pays et sur la capacitĂ© des nouveaux acteurs Ă  rĂ©pondre aux attentes des citoyens restent entiĂšres.

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