Le dilemme des athlètes-influenceurs
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 pourraient bien marquer un tournant dans la gestion de ces athlètes-influenceurs. Les comités olympiques et les fédérations sportives vont probablement devoir établir des règles plus claires concernant l’utilisation des réseaux sociaux pendant les grandes compétitions, afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
De plus en plus d’athlètes utilisent leur notoriété sportive pour développer une présence forte sur les réseaux sociaux. Cette tendance leur permet de diversifier leurs revenus et d’accroître leur visibilité, mais elle peut aussi entrer en conflit avec les exigences de leur carrière sportive et les règles des instances officielles.
Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 se poursuivent, l’affaire Luana Alonso restera sans doute comme l’un des moments les plus controversés de cette édition. Elle souligne les défis auxquels sont confrontés les athlètes modernes, tiraillés entre leur passion sportive et les sirènes des réseaux sociaux. Pour le Comité International Olympique et les fédérations nationales, c’est un signal d’alarme qui les pousse à repenser leur approche de la communication et de l’image des athlètes à l’ère du numérique.