LA JUSTICE TRANCHE, MAIS LAISSE DES QUESTIONS EN SUSPENS
Après plusieurs mois d’investigations, le tribunal administratif de Paris rend sa décision le 3 juillet dernier. L’instance reconnaît la faute de l’établissement concernant le changement de prénom. Elle souligne que « le proviseur du lycée Carnot a accepté la substitution de prénom demandée par l’enfant sans en avertir (ses parents) et en sachant qu’ils n’étaient pas au courant de ce changement ».
Cependant, malgré cette reconnaissance, le tribunal estime que cette faute ne peut entraîner la condamnation pénale du proviseur. Selon l’instance, les informations en sa possession ne « sauraient suffire à établir la réalité du préjudice » invoqué par les parents et l’élève. Cette décision laisse en suspens de nombreuses questions sur la gestion de telles situations au sein des établissements scolaires et sur l’équilibre à trouver entre le respect de l’identité des élèves et l’implication nécessaire des parents.