Une mère et sa fille touchées par des cloques géantes après une baignade (Page 1 ) | June 20, 2024
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Les cloques sont apparues après qu’elles ont trempé les jambes dans le lac du Bourget en Savoie.

SANTÉ – Des cloques comme des boules de billard. Une mère et sa fille de six ans ne s’attendaient pas Ă  une telle mĂ©saventure, en allant se promener dimanche 9 juin au bord du lac du Bourget, Ă  Aix-les-Bains, oĂą elles ont mouillĂ© seulement leurs jambes et leurs mains. Qu’elle ne fĂ»t pas leur stupeur lorsqu’elles ont dĂ©couvert, le lendemain, des brĂ»lures et des cloques sur les parties du corps qui avaient Ă©tĂ© en contact avec l’eau.

C’est le DauphinĂ© LibĂ©ré qui a eu vent de cette histoire et qui l’a rĂ©vĂ©lĂ© lundi 17 juin. Au lendemain soir de leur baignade, la mère dĂ©cide de se rendre aux urgences, oĂą un mĂ©decin leur prescrit une crème aux corticoĂŻdes – qui permet de lutter contre l’eczĂ©ma – et des mĂ©dicaments conte les allergies. MalgrĂ© cela, les cloques continuent de gonfler.

« La cloque gonflait devant mes yeux »

« Je me disais que ce n’était pas mes pieds, je fais un cauchemar. On voyait de moment en moment que la cloque gonflait devant mes yeux », témoigne-t-elle auprès de BFMTV. Les douleurs se sont accentuées au fil des jours, si bien que, quelques jours après la baignade, la mère ne pouvait plus marcher.

Après avoir consulté un dermatologue en urgence, et passé une nuit à l’hôpital de Chambéry, de la morphine leur est prescrit ainsi que des soins de nettoyage et des crèmes. Les cloques ont fini finalement par dégonfler quelques jours plus tard, mais leurs traces sont encore visibles aujourd’hui. Une infirmière passe quotidiennement pour s’occuper de leurs blessures, car la mère de famille admet n’avoir « ni le courage ni la force de toucher ».

Une phytophotodermatose

Mais comment expliquer une telle mésaventure ? Si elles ne savaient toujours pas l’origine de cette réaction au moment de l’article de Dauphiné Libéré, une dermatologue interrogée par BFMTV pense en connaître la cause. Pour Marie Odile Riou-Gotta, cheffe du service de dermatologie au Centre hospitalier Métropole Savoie, ces cloques seraient dues à une phytophotodermatose, aussi « appelée pointe dermite des prés ».

« C’est la combinaison d’un contact avec la substance toxique d’une plante et l’exposition au soleil », explique-t-elle. BFMTV a également joint l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, qui dit ne pas avoir « reçu de signalement à propos de cette situation, ni pour des cas similaires ».

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